Dans moins de 0,5% des cas, les patients infectés par le virus du Sida (VIH) parviennent à maîtriser le virus sans traitement. Ces « contrôleurs d’élite » parviennent en réalité à mettre au placard le matériel génétique viral dans un recoin de leur propre ADN, rapporte une étude.
C’est un scénario repris dans une multitude de fictions : une épidémie à laquelle de rares individus présentent une résistance naturelle, dont les scientifiques peuvent s’inspirer pour soigner la population générale. Le virus du Sida, le VIH, ne fait pas exception. 0,5% de la population infectée est en effet capable de vivre avec le virus sans traitement et sans que l’infection ne progresse. On les appelle les contrôleurs d’élite. En analysant des millions de cellules des malades, contrôleurs d’élite ou pas, des chercheurs de américains ont découvert que cette capacité reposait sur la mise au placard du matériel génétique viral. Hors de portée des éléments de la cellule qui le rendraient viable et dangereux, il peut rester dormant des années – et peut-être indéfiniment, rapport le journal Nature.